L'échappée belle

[L'échappée belle. Jour. J]

Ça y est. Cette fois c’est bon. Elle est enfin arrivée, les gars. L’heure de mon échappée. Celle qui me chatouille depuis longtemps, depuis tout cet hiver et peut-être même avant. Celle d’après les orages, celle d’après la pagaille, celle qui permet de renouer.
Cette échappée, mon échappée, elle est comme une fenêtre entrebâillée, une goulée d’air juste après une très lente asphyxie. Trois coups de pédale pour m’éloigner de ce qui aurait pu être un immense précipice. S’il n’y avait pas eu cette petite puce qui, un matin de dimanche, est venue me murmurer l’oreille. Si je n’avais pas posé, ici ou là, mes garde-fous, des bouts d’armure et un ou deux rayons de soleil.
Durant ces derniers mois, j’ai perdu quelques plumes, je ne vais pas te mentir. Sûrement les plus jolies et les mieux décorées.
Mais, pour autant, je crois pouvoir dire que je l’ai échappé belle.
J’ai échappé aux marques de rage sur mon visage, j’ai échappé aux os brisés sous couvert d’intimité.
Mais parce que toutes n’ont pas cette chance, parce que beaucoup n’ont pas d’échappatoire pour se défaire de l’élastique, parce qu’elles n’ont pas de train d’avance et ne découvrent le désastre qu’une fois qu’il est trop tard, j’aimerais leur écrire ce voyage.
Pour qu’elles aussi s’échappent à leur manière. Pour faire danser l’étincelle comme on inclinerait un miroir dessous un soleil-phare. Leur dire en langue codée que si un matin elles ont enfin la force d’escalader les remparts ou de sauter du haut de leur tour, d’autres seront là pour les cueillir, les envelopper et les aider à rebondir.
Pour qu’elles sachent aussi que même si dehors, il y a parfois le vent, la grêle et les orages, il y a surtout le pointillé des fleurs, le chatouillis des herbes folles, le crépitement des rires et l’inestimable goût de la liberté.
Je ne suis pas une sauveuse mais pour elles, pour nous, pour moi et peut-être toi un jour, je pars pour quelques jours, je pars chercher la mer, ses grandes marées et ses embruns. Je pars jeter au large la violence de certains mots, des mots trop gros pour êtres chassés autrement que par le vent .
C’est, je crois, le moins que je puisse faire. Chahuter le silence, encourager les femmes à se faire confiance, à se sentir fortes sans se laisser emporter par des doutes qui, au fond, ne leur appartiennent pas.
On m’a dit, ton truc ce n’est pas vendeur, tu ne racontes aucune histoire, tu ne fais rêver personne.
Soit.
Mais tu sais aussi bien que moi, les gars, qu’il n’est pas nécessaire d’aller décrocher la lune pour apprivoiser le monde.
Et que rêver petit, c’est toujours mieux que de vouloir saccager grand.

[L'échappée belle. Jour 1]

Fontainebleau-Chartres

Je ne vais pas te mentir, les gars, mais la mise en route a été compliquée.
Il m’a fallu plusieurs heures avant de vraiment prendre conscience que j’étais partie pour de bon.
Parce que la routine, les habitudes et les lignes quadrillées, ça rassure sur le papier mais c’est aussi une immense prison dorée.
Il m’a fallu plusieurs heures jusqu’à ce que je retrouve enfin :
1/ Les noms charmants comme la fête du Patouillat ou le rond point de la rose des vents.
2/ L’odeur du colza, son jaune puissant et entêtant qui finalement ne dure que trop peu de temps.
3/ Les chants tue-têtes et les fausses notes emportées par les camions qui ne sauront jamais qu’il pleuvait fort sur la grand route et que, bien sûr, elle cheminait sans parapluie.
4/ Le ventre qui gronde beaucoup plus que de raison et l’envie d’éclater une fromagerie avec des kilos de pain.
5/ Le temps qui court ou qui s’étend et la route qui pointille ou qui défile selon d’où vient le vent.
6/ Le plaisir même pas coupable de moucher son nez dans ses mains sans que personne n’en sache rien.
7/ La satisfaction d’une tente montée en deux coups de cuillère à pot et l’odeur de First imprégnée comme une réminiscence de notre été dernier.
8/ La douche brûlante et les vêtements que tu enfiles sur une peau moite d’avoir été séchée à la va vite.
9/ La causette de popotte saupoudrée de confidences entre des bruits d’eau chaude et deux éponges mouillées.
10/ Les chaussettes de la veille que tu enfiles sans te poser de questions parce que sentir mauvais quand tu voyages, c’est presque une religion.
Et, au terme de cette journée, j’ai pris conscience que non seulement j’étais partie pour de bon mais que tout ça, au final, ça m’avait drôlement manqué.

[L'échappée belle. Jour 2]

Chartres-Rémalard

Je me régale les gars. Il y a des voyageurs à vélo à chaque coin de rue et c’est à peine si j’exagère. Et je vais te dire. Il y en a qui ne s’encombrent pas. Ni de minimalisme. Ni de technicité. Ni de quoi que ce soit qui les priverait. Et moi ça me plaît. De me dire qu’ils ont eu envie et que, bien équipés ou non, ils ont filé tout droit. Je me demande parfois s’ils ont les mêmes lignes quadrillées que moi. Moi, j’ai cherché longtemps, avant de partir la première fois, comment je pourrais bien faire. Ou plutôt, comment je pourrais bien ne pas faire. Le matériel, c’est vrai que ça compte un peu mais s´il devient prétexte pour laisser filer sa chance, dis-toi que d’autres s’en empareront pour toi.
J’ai rencontré Nathalie, on a roulé ensemble un petit moment, jusqu’à s’installer dans le même camping et partager un morceau de pain. Du pain, les gars, ce n’est pas grand chose quand tu y penses. Mais elle a eu ce réflexe-là. De s’arrêter et d’acheter un pain aux noix à partager.
J’ai rencontré Maxime aussi.
Une vanne facile lancée à la volée qui nous a fait se dire on se retrouverait plus tard, peut-être un peu plus loin, quelque part par là-bas. Une promesse floue que tu fais par politesse mais qu’il a vraiment tenue.
Et ce soir on est là, tous les trois, chacun avec une pinte de bière à se refaire le fil de la journée. À se raconter le Perche qui nous a embaumés de vert, à se redire la glycine aux portes de ses maisons, ses corps de ferme posés tout en haut de ses collines et ses petites routes qui jouent la balancelle pour nous coller plusieurs frissons.
Je crois qu’il n’y a rien qui m’émeut plus qu’un paysage gonflé comme un ballon.
Ça tourne dans tous les sens, il y a partout à regarder. Il y a eu Illiers-Combray un peu décevante avec la statue du petit Marcel, figé à tout jamais dans une posture presque effrayante.
Il y a eu Frazé, ses frites et son château qui m’a surprise sans crier gare alors que je m’apprêtais à repartir. Il y a eu les jolies maisons de la Gaudaine, de celles que tu aimerais bien avoir pour les vacances, pour venir tripatouiller la terre, faire pousser deux trois tomates et dormir dans un hamac. Il y a eu, enfin, le château de Nogent-le-Rotrou, posé comme ça, sur le bord d’un balcon, comme un bijou de petite ville.
Mais surtout il y a eu du vert à ne plus finir, du vert gazon, du vert printemps, du vert soleil et du vert feuilles de saison. Du vert qui rend puissant, du vert qui rend vivant. Du vert brisé de bleu, gorgé de lumières beurrées, de ces reflets qui rendent les couleurs chaudes au point que l’on voudrait en être tapissé.

[L'échappée belle. Jour 3]

Rémalard – Rouperroux

Je roule dans du coton, les gars.
On est partis ensemble avec Maxime et puis très vite, on a fait chacun notre route.
Moi, j’avais envie d’un café filtre, assise au soleil sur les marches d’un perron et Maxime avait une urgence de crème solaire. J’aime bien moi, quand personne ne se sent obligé de rien. Des histoires qui se croisent et se décroisent sans autre forme de procès.
J’ai bu mon café servie par le traiteur d’en face la boulangerie, servie par une femme au sourire fou et à l’accent charmant. Puis j’ai repris la route en direction de Mortagne au Perche. Il faisait déjà chaud en plein soleil, alors j’ai laissé l’air frais s’engouffrer sous mon tee-shirt et chatouiller un peu ma peau. Arrivée à Mortagne, j’ai acheté un sandwich pour plus tard, plus tard quand j’aurais faim, plus tard quand je trouverai un joli coin. À partir de là, je suis un peu sortie de l’itinéraire parce qu’il était fait de déviations auxquelles on ne comprenait rien. J’ai emprunté des routes qui allaient vite, des routes désertes et parfois, c’est vrai, des routes sans intérêt. J’ai tartiné un peu, à hauteur de ce que je pouvais, perchée sur un paquebot, traînant dix kilos de trop.
De Alençon à Bagnoles, l’itinéraire te laisse le choix entre deux traces, une plus au nord qui emprunte de petites routes partagées et une au sud essentiellement sur des voies vertes. Je n’ai pas eu envie de dormir à Alençon et j’en avais soupé de la voie verte alors j’ai choisi de prendre la première option. Et j’ai bien fait parce que franchement le chemin était d’une telle beauté. Je sais que pour certains, les voies vertes, c’est le combat de toute une vie mais moi je préfère de loin les petites routes.
Celles qui te plongent vraiment dans le paysage, celles qui te montrent les maisons et leurs chiens qui aboient, les petits clochers et les balançoires rouillées. Les voies vertes, je trouve ça long et ennuyeux. Ça te protège, c’est vrai, mais ça te coupe du reste du monde, tu ne vois rien ou pas grand chose et ça génère un peu de frustration.
Sur cette fin de journée, j’ai eu un peu de mal à avancer. La tête prise dans un étau, le ventre dérégulé, les joues rosies et le nez comme une fontaine, je me suis retrouvée à rouler sous les dernières lueurs du jour. Celles durant lesquelles tout est encore plus beau. Celles où le soleil prend l’ascenseur pour descendre d’un étage, pour ne laisser dessus le monde qu’une lumière rase, un peu dorée, un peu chauffée. Comme pour ouvrir la porte aux chuchotements, aux secrets que l’on se murmure et aux soupirs de ravissement.
Je savais qu’il n’y avait pas tellement de campings entre Alençon et Carrouges alors j’ai trouvé un petit boui-boui qui se fait appeler le mini-camping des druides. Un bout de jardin tenu par un couple un chouille perché qui m’a accueillie en tenue d’apiculteurs. J’ai planté ma tente à côté de leurs moutons. Dans une herbe haute et un peu folle envahie de limaces. J’ai regardé le soleil s’engouffrer dans la terre, laissant derrière lui une traînée rouge, un nuage de fête foraine qui venait récompenser une longue journée d’effort, une journée tournée vers d’autres lendemains.

[L'échappée belle. Jour 4]

Rouperroux - Saint-Hilaire du Harcouët

Cette nuit-là, il a fait tellement froid, les gars. C’est à peine si j’ai osé mettre le nez dehors. Au réveil, tout était archi trempé, comme si la lune et l’herbe haute s’étaient donné rendez-vous sous la grande ourse, pour chasser leurs idées noires à grand coup de bombes à eau.
Réveillée par un coq qui avait décidé de mettre tout le monde au diapason, je suis sortie de ma torpeur. Une fois debout, j’ai chassé deux trois limaces qui avaient profité d’un moment de tranquillité pour prendre possession des lieux. J’ai étendu tout ce que je pouvais au soleil du matin et puis j’ai attendu. Une heure, peut-être deux. Histoire de repartir les pieds au sec, le bagage au carré et les idées désemcombrées.
J’ai pris la direction de Carrouges, un bourg plutôt mignon, plutôt désert, aussi, malgré l’assurance de son château. Un vrai château de playmobil avec des tuiles d’ardoise, de très grandes cheminées et de toutes petites fenêtres.
J’ai trouvé que la route depuis Carrouges pour rejoindre Bagnoles était sacrément jolie. C’est une route de campagne qui traverse champs et forêt à quasi égalité. Une route qui semble avoir été tracée par un Hermès aux doigts de fée. Ça monte un peu, ça descend tout autant mais dessus, c’est comme si le monde t’appartenait.
J’aurais aimé m’arrêter manger à Bagnoles mais il n’était pas tout à fait l’heure et la ville ne m’a pas tapé l’œil. C’est une station thermale mi typique mi touristique, avec des voitures en file indienne et des vitrines en perdition. J’ai poussé jusqu’à Domfront et là, quasi à la sortie de la ville, je me suis installée juste à côté d’un vieux château éclaté en mille morceaux. Des angles en ruines, trop ravagés pour être réparés. Il y a, parfois, bien plus de poésie à rêver ce qui est effacé plutôt que de chercher à rebâtir un truc destiné à s’effondrer.
Et je crois que ce château est le plus joli endroit de pique-nique de toute mon échappée. J’y ai vu défiler une pagaille de cyclistes, des assortis, un solitaire, et d’autres en bande organisée. Ça criait à tue-tête qu’il fallait prévenir bidule pour le barbecue du soir, ça a pris quelques photos, aussi, pour les souvenirs et ceux qui n’ont pas pu quitter Paris.
Après Domfront, j’ai récupéré la voie verte. Une ligne toute droite, interminable. Une ligne toute droite, jolie, mais difficile à contourner. Alors, pour faire passer le temps, j’ai poussé la chansonnette, j’ai essayé de suivre un type en vtt avec des gros mollets et j’ai fait danser mes mains. Le bras tendu, comme un oiseau, j’ai cherché les courants d’air et j’ai pensé que c’était dommage que je ne sache pas lâcher le guidon.
J’aurais pu rouler les bras au vent et me sentir moins cramponnée.
J’aurais pu rouler les bras au vent et me sentir plus libérée.
Je suis arrivée à Saint Hilaire du Harcouët avec un sentiment de déjà vu. Et lorsque je me suis arrêtée à la terrasse d’un pmu, j’y ai revu Ariane et Lucas que j’avais déjà croisés quelques fois. Ils m’ont fait signe et, avant même que je n’ouvre la bouche, ils ont dit viens avec nous. Deux bières plus tard, on a décidé de s’installer ensemble au camping de la Sélune, nos tentes en voisinade et des boîtes à pizza posées dessus ma nappe à pois.
Ariane a dit, souvent, ça se joue à rien.
Ça se joue à celui qui fera le premier pas.

[L'échappée belle. Jour 5]

Saint-Hilaire du Harcouët - Le Mont-Saint-Michel

Je t’écris face à la mer, les gars.
J’en ai rêvé de cette mer qui guérit tout, de son soleil comme dans du beurre et du chant murmuré des vagues.
J’ai commencé cette dernière journée d’échappée par une galette saucisse. Je n’en avais pas mangé depuis longtemps et j’ai préféré ça à une madeleine.
J’ai rattrapé la trace de la Véloscenie et ça m’a fait quelque chose de voir, pour la dernière de cette fois là, tous ces cyclistes armés de sacoches. Déjà au camping, la veille au soir, j’avais été toute chamboulée de les voir monter leur tente et revenir des sanitaires leur peau de chamois sous le bras. Je ne sais pas, c’est un peu comme une immense famille, tu vois. Sur le trottoir de Saint-Hilaire, deux d’entre eux m’ont lancé à la volée que j’étais bien courageuse. J’ai répondu en souriant que je ne pensais pas l’être plus qu’eux. Ils m’ont dit oui, mais nous, par contre, on est deux. Et c’est vrai qu’à voir toutes ces grappes de joyeuse camaraderie s’échelonner sur mon voyage, bouteille de rouge à la main à l’heure de l’apéro, je crois qu’il m’a parfois manqué un petit quelque chose. Et même si je préfère voyager seule, de les entendre se marrer, je me suis dit que moi aussi j’aimerais bien, un jour, faire ça entre copains.
Après quelques kilomètres de faux départ, je suis sortie de la voie verte et j’ai pris des chemins de traverse particulièrement jolis. Tu ne vas plus tellement me croire à force, mais vraiment, je te jure sur l’horizon que les toutes petites routes de campagne m’ont à nouveau régalée. J’ai suivi les bords de la Sélune du bout de mon guidon, je me suis imaginée fermer les yeux dans les descentes. Rien qu’un instant. Histoire de savoir comment ça fait d’être la fille du vent.
J’ai mis des virgules sur mon chemin pour ne pas arriver trop vite, un peu comme on hésite devant un cadeau que l’on ne veut pas ouvrir tout de suite.
Et puis, soudain, au détour d’un virage, il est apparu. Une apparition presque divine, sa pointe triomphante prête à percer le soleil, comme un bijou posé au loin, pas tout à fait entouré d’eau mais prêt à chavirer le jour où il en aurait assez de se faire piétiner.
De tout petit, il est devenu très grand si bien qu’il m’a fallu lever la tête pour le voir entièrement. J’ai eu du mal à circuler parmi tous les piétons et ça a été mille fois pire une fois mon vélo attaché. Quand j’ai vu qu’entre les mangeurs de glace à la sauvette, les photographes par dessus la jambe et les râleurs aux petits pas, on ne pouvait pas avancer plus de deux mètres, j’ai préféré faire demi-tour. Le Mont Saint-Michel, je l’ai déjà visité plusieurs fois alors je ne me suis pas sentie frustrée de fuir le brouhaha. Quand j’ai voulu récupérer mon vélo, j’ai entendu un type, assis sur un tandem, passer sa compagne sous les aiguilles de sa quadrilleuse. À chaque geste qu’elle faisait, il trouvait à redire et ça m’a hérissé le poil de penser qu’elle allait passer toutes ses vacances avec ce faiseur d’hésitations. Comme si, parce qu’il croyait savoir mieux qu’elle, il ne pouvait pas s’empêcher de désenchanter leur amour à grand renfort de « si j’étais ».
Je suis repartie, saturée de bruit, saturée de sourires fades et de rires fatigués. Tâchée de mots perdus, de regards qui s’ignorent et de soupirs désenchantés. Je suis repartie et j’ai retrouvé ma solitude comme on glisse sous sa langue un bonbec acidulé. Une friandise, à la fois douce et acide, que tu te passes d’une joue à l’autre pour tenter de la préserver.
Je me suis retournée une dernière fois et, devant ce rocher aux contours éclatés, je me suis dit, tu vois Sandra, tu es partie sous un ciel humide et froid, te voilà baignée de lumière, enduite de ce soleil qui n’a cessé de briller, tout au long de ton échappée.
 
PS : pour répondre à l’une de tes questions, écrire chaque soir me prend entre 2 et 3 heures. Comment je fais ? Pendant que d’autres ronflent, moi je lutte contre le sommeil pour pouvoir te raconter. Ce n’est pas toujours simple, la preuve en est le retard accumulé des derniers jours. Au risque d’en décevoir certains, je réfléchis à un autre modèle de racontade pour les prochains voyages (si tu as des idées).
En attendant, si tu passes devant ce texte et que potentiellement tu t’y arrêtes, pense à me mettre un petit cœur. Ce n’est pas grand chose mais, crois-moi, ça encourage.

[L'échappée plus que belle]