Le 15 avril dernier, j’ai été invitée par Mai à vélo à participer à leur tout premier workshop intitulé Vélo et Influences. Un rendez-vous un peu spécial organisé au ministère de la Transition écologique, à Paris. Pour fêter ses 5 ans, Mai à vélo a mis les petits plats dans les grands avec cet événement d’un genre nouveau. Philippe TABAROT, ministre des Transports est venu nous faire un petit coucou, plusieurs ateliers de réflexion ont été organisés, et surtout, surtout, j’ai assisté à une table ronde d’une remarquable qualité que je ne pouvais pas ne pas vous partager. Bref, ce fut une journée riche, une journée qui rassemble, qui élargit les perspectives et invite à se questionner.  

 

Mai à vélo, qu’est-ce que c’est ?

Mai à vélo est né en septembre 2020, au sortir d’une période de confinement et de privation de liberté. Je ne vous refais pas l’historique (paraît qu’il ne faut pas remuer le passé), mais vous n’êtes pas sans savoir que suite à cet épisode, disons, « fâcheux », la vente et la pratique du vélo ont explosé.

Encouragé par ce nouvel engouement des Français pour le vélo, le collectif a voulu, à l’instar de la fête de la musique ou d’autres événements populaires, faire du vélo une fête, un rendez-vous incontournable et national pour célébrer, durant un mois entier, la culture du vélo. Avec, pour unique ligne de conduite, l’envie de remettre le plaisir au centre de la pratique (alléluia !).

La première édition s’est donc tenue en 2021 et, depuis 5 ans maintenant, chaque année, au mois de mai, des événements liés au vélo fleurissent un peu partout en France. Ces événements, vous pouvez les retrouver sur la carte interactive disponible sur le site de Mai à vélo.

Mais alors, qui se cache derrière le collectif Mai à Vélo ?

Administrativement portée par l’Association de Promotion et d’Identification des Cycles et de la mobilité active (APIC) et soutenue par le ministère de la Transition écologique, le ministère des Sports et le ministère de la Santé (tout ça !), l’initiative rassemble quelques-unes des principales institutions du monde du vélo au sein d’une coordination nationale :

  •       la Fédération Française des Usagers et des Usagères de la Bicyclette (FUB),
  •       le Réseau vélo et marche,
  •       l’Union des entreprises du sport & du cycle (USC),
  •       Mobilians,
  •       la Fédération Française de Cyclisme (FFC),
  •       la Fédération Française de Cyclotourisme (FFVélo),
  •       l’Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes (AF3V),
  •       les Femmes à Vélo,
  •       l’Association de Promotion et d’identification des Cycles et de la mobilité active (APIC),
  •       l’Heureux Cyclage,
  •       ainsi que l’ADEME.

Une quinzaine d’entités en tout, ralliées autour d’un seul et unique objectif : faire en sorte que le vélo soit utilisé et adopté partout en France, par toutes et tous, d’abord durant le mois de mai puis, Inch’allah, tout le reste de l’année.

 

« Dans le vélo, tout est bon » : le nouveau credo de Mai à vélo

On le sait tous, les bienfaits de la pratique du vélo sont nombreux. Et, s’ils ne suffisent pas toujours à provoquer le déclic (c’est un peu comme la respiration et le yoga, on le sait, mais on ne le fait pas), il n’en est pas moins utile de se les remémorer de temps à autre.

Ces bienfaits, quels sont-ils ?

Spoiler : je n’aime pas trop faire ça, mais il semblerait que les lignes qui vont suivre aient des relents de donneuse de leçon (des réminiscences de mon ancien métier de maîtresse, que voulez-vous…). De fait, si vous souhaitez sauter ce paragraphe et entrer directement dans le vif du sujet, je vous y autorise (pour cette fois). Mais si vous pensez avoir besoin de quelques arguments pour convaincre votre entourage, restez, je promets de faire léger.

 

Un « bon » pour la santé

Un des bienfaits les plus consensuels du vélo porte, vous l’aurez deviné, sur la santé.

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire qu’une activité physique régulière permet de renforcer notre système cardiovasculaire, d’améliorer notre équilibre, de lutter contre la fatigue, de réduire stress et anxiété (levez la main, celles et ceux qui se sentent concerné.es) ou encore d’accroître nos capacités de concentration.

Le vélo a cela d’intéressant qu’il permet d’associer pratique sportive et déplacement. Une sorte de tout en un, en gros. De plus, grâce à la diversité des vélos (électrique, VTC, VTT, et j’en passe) et des pratiques, le cyclisme est l’une des rares pratiques sportives accessibles à des publics très différents.

Qui aurait cru que cet outil du quotidien puisse avoir autant de vertus et être, tout à la fois, un remède contre la sédentarité ET un puissant levier d’amélioration de notre santé mentale ?

Pour finir de vous convaincre, je pose ici les chiffres évoqués par le collectif :

  • 20 minutes de vélo tous les jours réduiraient le risque de mortalité d’au moins 10 %.
  • On estime à près de 2 000, les décès et 6 000, les cas de pathologies chroniques, évités chaque année grâce à la pratique du vélo (ce qui représenterait environ près de 200 millions d’euros de dépenses de santé économisés par an).

Alors ? Si ça, ça ne vous donne pas envie de pédaler !

 

Un « bon » pour la planète

Même si l’argument écologique ne permet pas toujours de convaincre, c’est un fait, on le sait tous, l’usage de la bicyclette (spoiler alerte n° 2) contribue à diminuer notre empreinte carbone et à préserver l’environnement. En découlent une meilleure qualité de l’air, une réduction des nuisances sonores, une amélioration de notre qualité de vie et tutti.

Mais saviez-vous que 40 % des trajets quotidiens effectués en voiture font moins de 3 km et que ces trajets sont 2 fois plus polluants qu’un trajet de plus grande distance ? Alors je me dis que peut-être, en avançant des chiffres simples et faciles à comprendre, remplacer la voiture par le vélo (au moins pour tous ces trajets de moins de 5 km) pourrait devenir une évidence. Voire même un acte (soyons fous) citoyen.

Ça ne vous dit pas, vous, de soigner à la fois vos maux et ceux de la planète (à petite échelle, j’en conviens, mais les petits pas, ça compte aussi, hein) ?

 

Un « bon » pour l’économie

Enfin, au-delà des retombées économiques nationales, tant au niveau de l’économie du vélo que du tourisme et de l’attractivité des territoires, la pratique du vélo est également (spoiler alerte n° 3) bénéfique pour nos finances.

Si je ne développerai pas ici les chiffres concernant l’économie nationale (vous trouverez toutes ces infos ailleurs si cela vous intéresse, moi, je n’ai pas envie de vous perdre et je sens qu’on est limite-limite, là), je trouve intéressant de vous partager quelques données directement liées à votre porte-monnaie :  

  •       le coût moyen d’une voiture chaque année s’élève à 3000 €* ;
  •       le coût moyen d’un vélo chaque année est estimé, quant à lui, entre 94 à 248 €* ;
  •       un trajet quotidien domicile-travail de 10 km à vélo revient à environ 100 € par an, contre 1 000 € en voiture* ;
  •       enfin, les économies réalisées lorsque l’on choisir d’utiliser le vélo plutôt que la voiture pour les trajets du quotidien varient entre 1200 et 6400 €*.

*enquête réalisée par l’association UFC-que-choisir

Voilà, je m’arrête là pour les bienfaits prônés par le collectif Mai à vélo (mais pas que). Comme promis, j’ai essayé d’être brève, mais je ne suis pas sûre-sûre d’avoir vraiment réussi !

Peu importe, pour celles et ceux qui sont restés jusqu’ici, il est temps de passer à la partie la plus intéressante ! Go pour le debrief de cette journée Vélo et Influence

 

Mai à vélo : un workshop en guise de nouveauté

Des influenceurs assez peu concernés

J’avoue tout, quand l’invitation est arrivée, je me suis un peu questionnée.

Sur l’objectif de cette journée.

On le sait, les premières fois sont toujours un peu expérimentales et je crois que les organisateurs ne savaient pas très bien eux-mêmes où ils mettaient les pieds. Pour autant, je pense que cette journée fut tout de même une réussite. Alors oui, évidemment, il y aura certainement quelques ajustements à faire pour les prochaines éditions (m’inviter en tant qu’intervenante, par exemple), mais reconnaissons déjà que cette journée a eu le mérite d’exister et qu’elle a été fort bien organisée.

L’une des problématiques de cette journée, et je pense que les organisateurs en ont pleinement conscience, c’est qu’entre gens convaincus, il n’y a pas fort à faire pour convaincre davantage.

Charlotte Jammes (de Bivouak) et moi-même

La vraie difficulté, mais aussi le véritable défi d’une organisation comme l’a été cette journée du 15 avril, est (encore une fois) d’élargir les perspectives et de sortir de l’entre soi. J’entends, par là, faire venir d’autres influenceurs, étrangers au milieu du vélo pour rayonner plus grand. Je crois que c’est ce que le collectif aurait voulu faire sans pour autant y parvenir. Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être que les influenceurs « lambdas » (oui, appelons-les comme ça), n’ont pas vraiment saisi l’énooooorme potentiel du vélo. Peut-être ne sont-ils pas encore cyclistes eux-mêmes, peut-être que le rendez-vous leur a semblé trop institutionnel, ou peut-être, tout simplement, qu’ils n’y ont vu aucune retombée méritant de s’en préoccuper.  

Alors, loin de moi l’idée de leur jeter la pierre. Dans un monde où toute action doit être rentable sous peine de ne jamais exister, je comprends qu’ils aient pu ne pas avoir eu envie de consacrer du temps à un sujet qui ne leur parle pas plus que ça.

La question, ou plutôt les questions que je me pose sont les suivantes : doit-on obligatoirement aller chercher des influenceurs étrangers au milieu du vélo ? Et si oui, comment faire pour les séduire ou, a minima, pour les intéresser ? Le milieu du vélo ne dispose-t-il pas d’influenceurs suffisamment inspirants et engageants pour toucher un public de non-initiés ? Le contenu proposé par ces derniers est-il seulement pensé pour rayonner au-delà des différentes communautés ?

 

Une table ronde d’une incroyable qualité

Avant toute chose, je tiens à signaler que cette journée, animée par Karine Lassus, a été placée sous le signe d’interventions majoritairement féminines. Dans cet univers encore très masculin qu’est le milieu du vélo, 10 des 17 intevenant.es étaient des femmes et on peut allègrement estimer que c’est une sacrée avancée. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous, ça signifie beaucoup.

Vous allez penser que je fais durer le suspense, mais patience, patience, j’y viens !

La journée a donc commencé par une table ronde à 4 voix intitulée « Regards croisés : parler vélo, quels enjeux ? ». Cette table ronde, portée par Noémie Kempf, experte en storytelling et communautés, Pauline Juvigny spécialiste du branding et du marketing, Claire Pelgrims spécialisée en urbanisme et en mobilités et enfin Baptiste Lemaître, co-producteur du documentaire Les roues de l’avenir, conférencier et entrepreneur spécialisé en transition écologique et mobilité, a suscité chez moi un très vif intérêt doublé d’un bouillonnement d’idées.   

Après que Claire Pelgrims a rappelé le rôle fondamental qu’a joué le vélo, dès son apparition, dans l’émancipation des femmes et des classes ouvrières et quel outil il a été dans la réduction des inégalités sociales, chacun a pu exprimer son point de vue au regard de son expertise.

Et notamment sur la manière d’influencer la pratique du vélo (bah oui, je vous rappelle que c’était un peu l’idée de la journée, vous suivez ?).

Karine Lassus, une animatrice de qualité

Selon Baptiste, 3 conditions sont nécessaires à la pratique du vélo : le savoir rouler, le pouvoir rouler et, lorsque ces deux dernières sont remplies, le vouloir rouler.

Il ajoute que donner envie aux non-initiés doit se faire loin de toute forme de militantisme. L’idée est, avant tout, de remettre la notion de plaisir au centre de la pratique. Sans culpabilisation inutile ni leçons données à la volée. Affirmation que vient compléter Pauline en précisant, qu’aujourd’hui, l’axe écologique seul ne suffit plus à convaincre. Ou du moins, qu’il ne convainc qu’une faible propension d’usagers. En effet, d’un groupe social à l’autre, les images mentales associées au vélo sont différentes et il paraît alors nécessaire de réfléchir à des arguments plus adaptés selon le type de public visé. Le plaisir on l’a vu, en est un, la praticité et le rapport au prix aussi. D’autant que, comme le souligne Noémie, un changement ne peut être pérenne que s’il est associé à des émotions fortes, directement rattachées à la personne.

Créer des émotions positives et insuffler l’envie, donc.

Et c’est là, qu’en tant que médias et influenceurs, nous avons un rôle à jouer.

Noémie insiste sur le fait que pour susciter l’engagement, il est plus que nécessaire de s’écarter d’une communication trop lisse et institutionnelle (oubliez donc la première partie de cet article, merci) pour proposer un contenu plus incarné. En effet, elle relève que le taux d’engagement sous les contenus incarnés est nettement supérieur (plus de 37 % quand même) à la moyenne, laissant à penser que nous accordons davantage notre confiance à celles et ceux auxquels nous pouvons nous identifier. Le tout corroboré par le fait qu’aujourd’hui la manière dont nous nous définissons est bien plus restrictive et sélective qu’auparavant. Un cycliste, par exemple, n’est plus seulement cycliste au sens large, mais aura tendance à se définir soit comme cycliste urbain, vélotafeur, cyclotouriste, bikepacker, etc.

Mais alors, quid de ces communautés qui, si elles permettent de nourrir un sentiment d’appartenance, entretiennent également (peut-être malgré elles ?) une certaine forme d’entre-soi et un cloisonnement des pratiques ?  

Si tous reconnaissent l’importance de capitaliser sur les communautés pour convaincre et engager, ils reconnaissent également le manque de porosité entre les différentes pratiques. Cet esprit communautaire, voire communautariste, semble parfois, malgré lui, nourrir quelques blocages. Il n’y a qu’à voir les cyclistes sportifs, généralement assez peu enclins à saluer le cycliste du quotidien qui croise leur chemin. Clivage que l’on peut également observer entre voyageurs à sacoches (ou cyclotouristes) et baroudeurs minimalistes (autrement appelés bikepackers). Ce qui est plutôt idiot quand on y pense puisque tous on fait le choix de pratiquer le vélo et sont, potentiellement, susceptibles de défendre la même cause et de porter les mêmes valeurs.

N’aurions-nous pas tout intérêt à bousculer les cases et créer un minimum de lien entre les différentes catégories de cyclistes ?

Nos quatre intervenants en question

De la même manière, on peut s’interroger sur la forte opposition qui place, dans un affrontement souvent violent, le vélo contre la voiture et vice-versa. Alors certes, je ne nie pas que certains automobilistes nourrissent, de manière gratuite et complètement démesurée, une haine excessive à l’encontre des cyclistes qu’ils jugent parasites et trop encombrants, mais je ne nie pas non plus que certains cyclistes bafouent allègrement les règles de circulation, se sentant souvent surpuissants lorsqu’ils sont sur leur vélo.

Évidemment, l’un étant protégé par une carrosserie de plusieurs tonnes, les conséquences de tels affrontements ne sont pas vraiment les mêmes pour les uns et les autres. Mais, entretenir cette opposition (d’un côté comme de l’autre) constitue, véritablement, un risque de fracture sociale. Fracture d’autant plus aberrante puisque, ne l’oublions pas, rien ne nous préserve d’être (enfin si, celles et ceux qui n’ont pas le permis), selon les jours, tantôt cycliste ou automobiliste.

Enfin, dernier point soulevé durant cette mini conférence et directement lié à l’influence : l’éducation des plus jeunes.

Au-delà du savoir rouler à vélo mis en place dans les écoles, Noémie souligne le fait que « l’éducation » des jeunes aujourd’hui se fait bien au-delà de l’école, et notamment par le biais des réseaux sociaux et des influenceurs. Il n’y a qu’à voir le succès du compte Hugo décrypte, devenu source principale d’information des moins de 30 ans ou l’invitation reçue par certains influenceurs à assister au dernier sommet de l’OTAN.

Miser sur des contenus de qualité et engageants pourrait donc également être un moyen non négligeable de toucher nos adolescents.

Car comment expliquer que, si le vélo semble être un apprentissage inhérent à l’enfance (pas dans toutes les familles, j’en conviens, mais quand même) ces derniers s’en détachent (souvent complètement) une fois les portes du collège passées ?

Noémie met en avant, bien évidemment, l’effet de groupe, l’envie d’être avec, de suivre les autres qui, la plupart du temps, prennent le bus pour rejoindre leur établissement. Mais elle invite également à se questionner sur l’idée de norme et de désirabilité. Ou plutôt sur l’endroit exact où l’on place le curseur. En effet, pendant longtemps, accéder à un mode de transport motorisé fut synonyme d’une certaine forme d’ascension sociale. Propos confirmé par ceux de Baptiste qui, en début de conférence, nous avouait lors de sa présentation, avoir longtemps boudé le deux-roues pour ses déplacements, jugeant que « c’était un peu la honte », d’arriver quelque part à vélo.

Séduire les jeunes semble donc être un défi auquel nous devons nous atteler sérieusement. Rendre le vélo sexy pour en limiter le décrochage et lui redonner ses lettres de noblesse auprès de la jeunesse, à savoir : un objet familier qui permet de faire l’expérience de l’indépendance et de la liberté.

 

Parce qu’il est temps de conclure, ma p’tite dame !

Oui, oui, je sais, il est largement temps de conclure. Mais c’était intéressant, non ?

De ce workshop Vélo et influence, finalement, que faut-il retenir ?

Je veux dire, à part le fait qu’on a fort bien mangé.

Au sortir de cette journée, j’étais comme un petit papillon qui recouvre sa liberté. J’ai eu envie de butiner partout, de répandre la bonne nouvelle, de dire au monde entier que oui, je n’avais pas rêvé, qu’en tant que journaliste et créatrice de contenus, j’avais bien un rôle à jouer dans la sensibilisation du grand public. D’aucuns m’ont « accusée » de vouloir prêcher la bonne parole ou de « faire mon influenceuse ». Soit. Mais je crois sincèrement, que ce pouvoir d’influence, nous l’avons tous.tes. La seule différence est que, de mon côté, j’essaie de rendre cette influence publique. Si demain un collègue, une amie, une voisine se met à vous parler sans discontinuer de crochet, de poterie ou de macramé, il y a fort à parier que d’une manière ou d’une autre i.el éveillera votre curiosité. Et peut-être même que, à force de l’entendre vous répéter oh combien cette activité est géniale et a changé sa vie, à votre tour, vous aurez envie d’essayer.

Au fond, peu importe le domaine, ce qui compte, c’est le message (joyeux et positif, de préférence) qui est véhiculé. Maintenant, de là à dire que tous les cyclistes (vous compris) ont envie de communiquer et partager leur engouement, c’est autre chose.

D’où l’importance des médias et des créateurs de contenu.

Et j’ose espérer que les personnes présentes lors de cette journée ont entendu le même message que moi et qu’elles se questionneront, elles aussi, sur leur manière de communiquer et la nécessité d’élargir un peu leur cible pour ne pas se limiter à un seul public d’initiés.

Où est Poupoule ?

Alors oui, on peut faire plein de reproches au collectif Mai à vélo. On peut en effet penser qu’un mois, c’est un peu long, que cela ne permet pas vraiment de fusionner et engendre parfois un sentiment de confusion et d’émiettement de l’information. J’en ai d’ailleurs fait le constat en en parlant autour de moi. Hormis les initiés, encore trop peu de personnes connaissent le dispositif et j’ai souvent été regardée avec des yeux très ronds.

Mais on peut aussi reconnaître que ce collectif a, d’une part, le mérite d’exister et de l’autre, celui de se questionner et de vouloir s’améliorer un peu plus chaque année.

C’est tout pour moi ! Je file peaufiner mon projet tandem pour tenter de remettre les gens en selle !

See you, bye-bye ! 

 

Cet article a 2 commentaires

  1. Caramelle

    Merciiii, je ne savais pas la genése de cette manifestation. Moi aussi je crois au pouvoir bien faiteur et fédérateur du vélo 🚲alors partageons ! 👍

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