La Scandi-quoi ? Levez la main, tous ceux qui ne la connaissent pas ! Bon et bien, maintenant, sortez ! Oh ça va, je plaisante. Au contraire, restez ! J’ai plein de trucs à vous apprendre sur la plus longue des véloroutes françaises ! Oui parce que, du genre discrète, la Scandibérique, cette partie française de l’EuroVélo 3 qui relie Trondheim (Norvège) à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), a parfois tendance, malgré ses 1700 km, à se faire un peu oublier face à ses concurrentes. Et c’est franchement dommage, car elle abrite de bien jolies pépites. L’ayant empruntée de Fontainebleau à Bordeaux, j’en garde un excellent souvenir. La Scandibérique a su me régaler de paysages variés, de tronçons plats autant que vallonnés, de petits villages trop mimi et de très chouettes rencontres. Bref, vous l’aurez compris, c’est l’une de mes petites préférées et j’espère bien vous convaincre d’aller un jour y faire un tour. Alors, avant d’enfourcher votre bicyclette, chaussez donc vos lunettes, je vous emmène traverser la France en diagonale !

 

La Scandibérique : pourquoi choisir cette véloroute pour votre prochaine escapade ?

C’est vrai ça ! Pourquoi choisir la Scandibérique plutôt qu’une autre véloroute pour votre prochain voyage à vélo ? Ben déjà, parce que vous me faites confiance… Et puis aussi parce que vous me faites confiance… Oui, bon, puisqu’il vous faut des preuves, voici rapidos quelques-uns de ces nombreux atouts.   

Pour dérouler le chapelet de ses paysages

La Scandibérique est une véloroute longue et variée (bah oui, sur 1700 km, il y a de quoi faire preuve d’un peu de diversité). Entre forêts, fleuves, vallées, vignobles, petits villages trop mignons et côte Atlantique, autant vous dire qu’il y en a VRAIMENT pour tous les goûts. Et puis, l’avantage de cette très grande diversité, c’est qu’elle peut aussi bien convenir à des cyclistes débutants (on pense notamment à toute la partie qui recoupe la Loire à Vélo ou celle qui longe Les Landes) qu’à des voyageurs plus aguerris (coucou la traversée de la Vienne et l’arrivée au Pays basque). Il n’y a qu’à voir, sur le détail de l’itinéraire, l’alternance des étapes « je débute » avec celles « j’ai l’habitude ».

Bon à savoir : pour rappel, plusieurs sites de véloroutes (pour ne pas dire tous) ont adopté la même classification quant au niveau de difficulté de leurs étapes. Vous retrouverez donc à chaque fois le classement suivant :

  •       Je débute
  •       J’ai l’habitude
  •       Ça grimpe

Bon, je ne vous cache pas qu’il m’est déjà arrivé de me questionner un peu cette classification, mais, globalement, c’est plutôt assez juste.

 

Pour ne pas avoir à plouf-ploufer entre nature et culture

Emprunter la Scandibérique, c’est d’abord plonger en pleine nature. Entre paysages bocagers, forêts et rivières si vous êtes amateurs d’espaces verts, vous allez être servis.
Le
nombre de cours d’eau suivis ou croisés est si impressionnant qu’il peut même, si vous êtes adepte de ligne conductrice, devenir la thématique de votre voyage : la Sambre, l’Oise, le canal de l’Ourcq, le canal Saint-Martin, la Seine, le Loing et son canal, le canal de Briare, la Loire, la Vienne, la Charente ou encore la Dordogne, l’eau est partout autour de vous.
Alors certes, cet
itinéraire ne vous conduit pas jusqu’à la mer, mais il vous inonde de paysages charmants et apaisants.

Ajoutez à ça de grandes forêts, de vastes plaines et quelques parcs naturels et vous n’êtes pas loin d’obtenir un tiercé gagnant.

De l’eau partout !


Outre cette immersion en pleine nature, la
Scandibérique regorge de sites culturels et touristiques à découvrir. Je pense notamment à ses nombreuses églises fortifiées, ses cathédrales (Noyon, Paris, Orléans, Tours), ses châteaux (Fontainebleau, Sully-sur-Loire, Blois, Amboise), ses villes fortifiées, ses moulins, Angoulême, et Bordeaux !
De quoi, en somme, ravir tou.tes les féru.es d’histoire et de vieilles pierres et combler les amoureu.ses de vert et de grand air.

 

Pour les villes emblématiques qu’elle traverse

Non contente de traverser de jolis petits brins de paysages, la Scandibérique passe aussi par quelques villes emblématiques (coucou Paris, hello Bordeaux) que vous apprécierez visiter à vélo plutôt qu’à pieds ou en métro.

J’entends d’ici vos commentaires que Paris à vélo, il faut être un peu maso.

Alors pour toutes celles et ceux qui ont la trouille de traverser de très grandes villes, perché.es sur un vélo, laissez-moi vous parler de ma propre expérience (c’est bien pour ça que vous êtes là, non ?). Moi aussi, tout comme vous, j’ai longtemps pensé que Paris à vélo c’était hyper dangereux et qu’il fallait être un peu maboule pour s’exposer ainsi. Jusqu’au jour où j’ai franchi le cap (en rentrant de la Scandibérique, justement).
Alors oui, je ne vais pas vous dire le contraire, il faut être vigilant, voire supra vigilant.
Mais quel bonheur ! De pouvoir se déplacer sans être entravé. 

Adios les odeurs craignos du métro et ciao les ampoules sous les pieds. À vélo, tout est tellement plus accessible et plus facile. Et puis, aujourd’hui, il y a quand même un paquet de pistes cyclables qui, si elles ne constituent pas un vrai rempart entre nous et les autres usagers, facilitent grandement nos déplacements. Allez, levez vos freins et sautez dans le grand bain ! Vous m’en direz des nouvelles. Et puis, envoyez-moi vos photos devant la tour Eiffel !

A vos photos !

Pour la diversité de ses aménagements cyclables

La Scandibérique, bien aménagée dans certaines régions, plus sauvage dans d’autres, combine voies vertes, pistes cyclables et petites routes partagées.
Personnellement, j’ai trouvé ça vraiment très chouette de pouvoir varier les plaisirs et de profiter des avantages de chaque type d’aménagement. Pour celles et ceux que ça effraie (encore vous ?) de rouler sur des voies partagées, je peux vous dire qu’il m’est souvent arrivé, sur la
Scandibérique (dans la Vienne notamment), de ne croiser aucune voiture. Et ce pendant de longs moments, de très, très longs moments… Ce qui veut dire que j’ai eu la route pour moi toute seule sans être contrainte de circuler en zone protégée, et franchement qui dit mieux ? Parce que oui, soyons honnête, l’inconvénient de rouler sur une voie verte, c’est d’être, malheureusement, coupé du paysage. Vous ne passez pas (ou peu) par les villages et vous loupez un bon paquet de jolis points de vue. Alors, loin de moi l’idée d’alimenter la querelle entre partisans des voies vertes et adeptes des routes partagées, mais plutôt celle de louer l’équilibre que la Scandibérique permet.

Promis, je n’ai aucune action, mais coucou le comité, on peut peut-être y penser  ?

 

Et surtout, pour sa tranquillité !

Allez savoir pourquoi, mais la Scandibérique n’est pas une véloroute ultra ultra fréquentée. Victime du succès de ses consœurs (je pense notamment à la Vélodyssée ou encore à la Loire à Vélo), elle est parfois un peu boudée par les cyclotouristes (j’ai le souvenir d’un mois d’avril vraaaaaiment très calme) ! Très franchement, c’est dommage, mais en même temps, ça permet de rouler en toute tranquillité. Exit les bouchons sur les pistes comme sur le périph, les problèmes d’hébergements et la queue au restaurant. Alors si pour vous, le voyage à vélo rime avec déconnexion (je devrais plutôt dire avec déconnexio, non ?) et que la solitude ne déclenche pas chez vous de grosses crises d’urticaire, foncez !

 

La Scandibérique : comment la découper ?

Parce que j’imagine que certain.es n’ont pas forcément devant eux la possibilité de la descendre d’une traite, notre Scandibérique, je vous propose un découpage à la louche (on peut découper avec une louche ?) pour vous aider à choisir le tronçon sur lequel naviguer.  

De la frontière belge à Paris : des forêts et des hommes (355 km environ)

Au menu de cet itinéraire : une traversée de l’Avesnois, un passage vraiment très près des Ardennes, le charme de la Thiérache, la vallée de l’Oise qui petit à petit s’élargit, l’héritage de Stevenson, puis le canal de l’Ourcq qui vous conduit tout droit (ou presque) jusqu’à Paris.

Les points d’intérêt sur votre trajet :

  • ✨ Le Familistère de Guise. Situé dans l’Aisne, il est le fruit d’une expérience sociale et architecturale unique, initiée par Jean-Baptiste André Godin, industriel et philanthrope, au XIXᵉ siècle. Inspiré par les idées du socialisme utopique de Charles Fourier, Godin a conçu ce « palais social » pour offrir à ses ouvriers des conditions de vie et de travail plus agréables.
  • ✨ Le bocage de la Thiérache, ses moulins, ses maisons traditionnelles et ses églises fortifiées. Coup de cœur quasi assuré !
  • ✨ Le canal de l’Ourcq. Conçu sous Napoléon Ier pour alimenter Paris en eau potable et faciliter le transport de marchandises, le canal de l’Ourcq constitue un véritable trait d’union entre Paris et la Picardie. Cette voie navigable, longue de 108 km, est, aujourd’hui, un axe dédié principalement aux loisirs, au tourisme et au transport fluvial. Et surtout, il offre une entrée douce et verdoyante dans la capitale. Pas mal, non ?
  • ✨ Bon et puis, Paris ! Là, pardon, mais je ne vais quand même pas vous faire un dessin, hein.

 

De Paris à Orléans : un petit bout de vallée de la Loire (300 km à peu près)

Au menu de cet itinéraire : la Seine, un peu à droite et surtout beaucoup à gauche, les Grands Moulins de Corbeil-Essonnes, Fontainebleau, Moret-sur-Loing, le canal du Loing et celui de Briare. Rogny-les-Sept- Écluses, le pont Canal de Briare, Gien, le château de Sully-sur-Loire et Orléans.

En gros de l’eau en veux-tu, en voilà, de l’eau partout jusqu’à plus soif et un bon petit paquet de paysages bucoliques qui invitent à la flânerie et aux longues pauses pique-nique.  

Les points d’intérêt sur votre trajet :

  • ✨ Les Grands Moulins de Corbeil-Essonnes. Il y a quelque temps, j’ai été contactée par l’office de tourisme Grand Paris Sud pour tourner une vidéo visant à mettre en valeur le tronçon de la Scandibérique abrité par le territoire. Et les Grands Moulins de Corbeil ont été une révélation (oui, bon, le mot est peut-être un peu fort, mais quand même !). Vestiges d’une période industrielle révolue, ces monstres de brique rouge trônent fièrement en bord de Seine et vous plongent immédiatement dans une ambiance à la Zola. Preuve s’il en est que l’on peut trouver des pépites, là où l’on ne s’y attend pas !
  • Fontainebleau, son parc et son château. Ceux qui me connaissent savent que je ne pouvais pas ne pas parler de ma ville chérie. Fontainebleau n’est pas exactement sur le tracé de la Scandibérique. Pour la visiter, il vous faudra faire un crochet de trois fois rien, mais franchement, ça vaut le détour. Rien que pour apercevoir l’escalier en fer à cheval aux portes du château, pour goûter à la crème d’ail du traiteur libanais un jour de marché (les mardis, vendredis et dimanches) ou boire un verre sur la place du Carrousel. Si vous voulez connaître les bonnes adresses, n’hésitez pas à me contacter !
Fontainebleau et son château
  • Rogny-les-Sept-Écluses. Ou plutôt les sept écluses de Rogny. Cet escalier d’écluses, construit sous Henri IV et achevé sous Louis XIII au XVIIe siècle, permettait autrefois aux bateaux de franchir plusieurs mètres de dénivelé. Classé aujourd’hui monument historique, c’est un ouvrage d’art exceptionnel qui attire de nombreux visiteurs chaque année. Aucun détour à prévoir, soyez rassuré.e, vous ne pouvez pas les louper !
Le Pont-Canal de Briare
  • ✨ Le château de Sully-sur-Loire. Superbe château médiéval, le château de Sully-sur-Loire marque clairement votre entrée dans la vallée de la Loire. Hyper caractéristique avec son architecture défensive, ses hautes tours rondes et ses douves remplies d’eau, il est l’occasion d’un petit bouillon historique avant de repartir.
Sully-sur-Loire
  • Orléans, son patrimoine historique, sa cathédrale, ses rues pavées, ses maisons à colombage, Jeanne d’Arc et ses bords de Loire hyper bien aménagés. Vous verrez, cette ville mérite bien une petite visite !

 

De Tours à Bordeaux : entre petits vignobles et grandes rivières (500 km)

À partir de Tours, la Scandibérique cesse de suivre la Loire à Vélo pour emprunter son propre itinéraire (enfin presque, mais on en reparle juste après). Perso, il s’agit ici de ma partie préférée.

Tout est vraiment très beau, tenez-vous prêt.es.

Au menu de cet itinéraire : une traversée de la Vienne éminemment poétique (je vous la conseille au printemps, quand tout est hyper fleuri, hyper charmant), des paysages vallonnés et parfois de grosses suées, Confolens unique et séduisante, Chirac pour la photo devant panneau, la Charente en approche et une arrivée grandiose dans le bordelais.  

Les points d’intérêt sur votre trajet :

  • Confolens. Située au confluent de la Vienne et du Goire, cette petite cité de caractère offre, à qui veut bien prendre le temps, de superbes panoramas sur la rivière depuis ses ponts de pierre.
Confolens, la magnifique
  • David et sa maison. Vous allez me dire, mais c’est qui David, on ne le connaît pas ! Si vous aviez lu mon récit de la Scandibérique, vous sauriez ! Non, mais ! À Chirac (oui, oui Chirac), j’ai eu la très grande chance d’être hébergée deux fois par David qui a récemment ouvert des chambres d’hôtes. Sa maison se situant au ras de l’itinéraire, vous ne pouvez pas faire plus près que cet arrêt. Alors si vous avez envie de rencontrer une très chouette personne, dormir au calme et profiter d’un jardin immense et incroyablement bien entretenu, je vous invite chaudement à le contacter.
  • Saint-Émilion, ce petit bonbon. Personnellement, j’ai trouvé ce site absolument incroyable. D’aucuns diront qu’il est un peu surfait, un peu trop lisse et trop parfait, mais je trouve néanmoins que ce village mérite que l’on s’y arrête. Par contre, je n’y ai mis les pieds qu’au mois d’avril, mais j’imagine que l’été, ça doit vite être l’enfer d’y circuler. Choisissez bien votre jour pour y aller !
Saint-Emilion
  • La voie verte Roger Lapébie. Longue de 57 km, cette voie verte emprunte une ancienne voie ferrée et offre un parcours agréable, sécurisé et accessible à tous (entendez par là qu’il y a très peu de dénivelés). Et puis, c’est l’occasion de rendre hommage à cet ancien vainqueur du Tour de France 1937 né à Bayonne et surnommé, au choix, « Le Pétardier » ou « Le Placide ». Un mélange de sang-froid et d’explosivité. Comme quoi, on peut être tout à la fois !  
  • Bordeaux, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Bordeaux et ses cannelés. Bordeaux et ses ruelles, son miroir d’eau, la place des Quinconces, celle de la Comédie ou celle du Parlement. Est-ce que je vous ai déjà parlé de ses cannelés ? Non parce que, j’ai une formidable adresse à vous communiquer : La Toque Cuivrée. Testée et approuvée (plusieurs fois) !

 

De Bordeaux à Saint-Jean Pied de Port : un tout schuss jusqu’à l’Espagne (500 km) !

Au menu de cet itinéraire : de la bruyère et des genêts qui colorent le bas-côté de jaune, de blanc, de rose et de fuchsia. Une Scandibérique qui se confond avec le Canal des deux mers à vélo, de l’ombre et des platanes (bon et aussi de grosses racines qui vous secouent les côtes). Des ponts, des écluses, des vignes et des vergers. De l’Armagnac, des petits vins de table forts sympathiques, l’odeur des pins qui vous envahit les naseaux crescendo, des croix et des chapelles, et, enfin, une palanquée de marcheurs et de cyclistes venus du monde entier pour pèleriner jusqu’à Saint-Jacques.

Les points d’intérêt sur votre trajet :

  • Labastide d’Armagnac. Classé plus beau village de France, ce petit village est souvent qualifié de joyau des Landes (rien que ça !). Sa place Royale, ses maisons à colombages, ses colonnes et ses arcades, sans oublier ses ateliers d’artistes qui se succèdent le long de ses rues médiévales. Bref, aucun doute, vous êtes bien arrivé.e aux portes du Pays basque !
  • Notre-Dame des cyclistes. Véritable sanctuaire du cyclisme, Notre Dame des cyclistes, abrite une collection unique de maillots de grands champions : Raymond Poulidor, Eddy Merckx, Luis Ocaña et j’en passe ! Une bien jolie parenthèse cycliste et historique au cœur de votre épopée.
  • Saint-Jean- Pied-de-Port. Un point presque final avant l’Espagne. Sa porte Saint-Jacques (inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO) marque l’entrée historique des pèlerins dans la ville tandis que sa citadelle domine les vallées environnantes. Vous y trouverez une ambiance assez particulière et serez secoué.e par une bonne dose d’émotions et de frissons.
Saint-Jean-Pied-de-Port

3 conseils clés pour rouler sur la Scandibérique

Soyez attentif.ve et gardez l’œil ouvert

Si l’essentiel de l’itinéraire est balisé, il existe cependant quelques tronçons sur lesquels les panneaux ne sont pas hyper présents. Voici les sections un peu branlantes répertoriées sur le site de la Scandibérique :

  • 🚨 Le nord du département de la Seine-et-Marne. Je râle assez souvent pour ça sur les réseaux, mais c’est vrai que la partie Fontainebleau-Paris (notamment entre l’écluse d’Ablon-sur-Seine et le pont de Juvisy-sur-Orge et entre Corbeil-Essonnes et Melun) manque parfois cruellement d’indications. Si vous vous sentez perdu.e, un conseil : ne perdez pas la Seine de vue !
  • 🚨 Entre Briare et Séligny, vous ne trouverez plus de panneaux mentionnant la Scandibérique. Pour être bien sûr.e de ne pas vous tromper, vous devrez suivre ceux de La Loire à Vélo, puis le jalonnage « EuroVelo 3-Saint-Jacques à Vélo via Tours ».
  • 🚨 Enfin, en Gironde, le balisage est absent sur les sections provisoires. Mais bon, le voyage à vélo, c’est un peu comme une immense chasse au trésor, non ? Et puis l’aventure, bon sang, l’aventure ! 

Anticipez un tantinet

Une fois n’est pas coutume, je vous encourage vivement à anticiper votre recherche d’hébergements. Plutôt coutumière de la non-anticipation côté repos, il est cependant de mon devoir de vous prévenir. Si l’offre en matière d’hébergement est plutôt bien développée sur certaines sections, ces derniers deviennent plus rares dès lors que vous naviguez en zone rurale.

Je vous parlais de David un peu plus haut, mais sans rire, après une longue journée à pédaler, il m’a clairement sauvé la vie (oui, n’ayons pas peur des mots) en m’ouvrant la porte de sa maison. Sans lui, je me serais sans doute retrouvée à camper dans la pampa, ce qui n’est pas une fin en soi, mais à l’époque, je n’étais pas encore tout à fait prête pour ça.

Des chambres d’hôtes, j’imagine que David ne doit pas être le seul à en proposer sur le parcours.
Vous pouvez aussi utiliser l’application Warmshowers qui peut vous êtes grandement utile en cas de pénurie. C’est ce que j’ai fait pour trouver un lit douillet à Lussac-les-Châteaux où j’ai été formidablement accueillie pour la nuit.
Franchement, vous n’avez aucune excuse (à part la flemme peut-être) pour ne pas repérer vos points de chute puisque tout est répertorié sur la
carte interactive proposée par la Scandibérique. Vous n’avez qu’à cocher le type d’hébergements que vous visez, farfouiller et zoomer.

Si ça, ce n’est pas du travail prémâché !

 

Pensez aux déviations pour satisfaire votre envie d’évasion

Enfin et je terminerai là-dessus (oui, je sais, il était temps !), sachez que si jamais il vous vient des envies de quitter la Scandibérique (oooouh), l’itinéraire vous offre la possibilité de prendre la tangente.

Voici la liste de tous les itinéraires vélo croisés par l’EuroVélo 3 :

 

Voilà, vous savez tout ! Enfin, pas tout à fait. 

Disons que si vous voulez voir ce que ça donne « en vrai », je vous encourage vivement à poursuivre votre lecture par le récit de mes quelques jours passés sur la Scandibérique. Après ça (et seulement après), vous pourrez dire que vous connaissez vraiment votre sujet.

On se retrouve de l’autre côté !

See you, bye-bye !

Cet article a 2 commentaires

  1. un orléanais

    Orléans, son patrimoine historique et ses aménagements cyclables exemplaires. Aaaah Orléans, sa cathédrale, ses rues pavées, ses maisons à colombage, Jeanne d’Arc, ses bords de Loire hyper bien aménagés et surtout, surtout, une ville où il fait bon rouler. Vous verrez, cette ville est un vrai petit bonheur pour les cyclistes. Ça mérite bien une petite visite !

    Vous avez été payés par la ville d’Orléans ou quoi ? Ou vous êtes passées pendant les congés scolaires ? Franchement « un vrai petit bonheur pour les cyclistes » vous êtes à côté de la plaque grave !

    1. Sandra

      Bonjour,
      Merci pour votre retour même si je pense qu’il n’était pas forcément nécessaire d’être insultant.
      En effet, peut-être que mon impression n’était pas la bonne. A ce titre, je trouve cela intéressant qu’une personne plus experte que moi (aka vous-même) puisse me permettre de modifier les informations données si celles-ci ne reflètent pas la réalité. Je n’ai aucun problème à ajuster mes propos, il y a des fois des impressions qui peuvent être faussées.
      Cependant, n’hésitez pas, la prochaine fois (et si prochaine fois il y a) à me faire part de vos remarques par mail et à employer un ton un peu plus complaisant.
      Bien à vous,
      Sandra

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