Partir voir le Mont-Saint-Michel à vélo, vous en avez rêvé ? La Véloscénie l’a fait ! Et diable qu’elle est belle, cette véloroute qui relie Paris à la Normandie ! Avec ses 450 kilomètres d’itinéraire balisé, elle nous fait voyager au cœur du patrimoine français tout en nous régalant de pistes aménagées, de voies vertes et de petites routes partagées. Pas moins de cinq monuments inscrits au patrimoine de l’UNESCO et trois parcs naturels régionaux jalonnent son itinéraire donnant tout son sens au nom qui lui a officiellement été trouvé lors de son inauguration en 2016. Véloscénie : une contraction des mots « vélo » et « scénique » en hommage au spectacle qu’elle donne à voir tout au long de ses kilomètres. Chouette, il va y avoir de la beauté à dorloter !
Véloscénie : 3 parcs régionaux traversés pour 3 fois plus de plaisir !
3 parcs régionaux en seulement 450 km, qui dit mieux ? Et en plus, ce ne sont pas les plus dégueu…
De la vallée de Chevreuse au bocage normand en passant par le Perche, l’itinéraire de la Véloscénie regroupe à elle seule et en assez peu de kilomètres tout ce qu’un cycliste en quête d’évasion peut espérer trouver.

De Paris à Chartres : 120 km pour traverser Chevreuse et sa vallée
Quitter la grande ville pour aller voir la mer, en voilà un programme fort réjouissant !
Mais avant de pouvoir plonger vos dix orteils dans l’océan (oui bon ok, dans la Manche), c’est une traversée éminemment bucolique et poétique qui vous attend. À quelques encablures du parvis de Notre-Dame, la forêt de Rambouillet, en plein cœur de la vallée de Chevreuse, vous murmure des promesses de campagne apprivoisée.
C’est pas Versailles ici, mais un peu quand même puisque l’itinéraire vous mène tout droit aux pieds du château du Roi Soleil. Si vous ne l’avez jamais visité, c’est peut-être le moment, mais si la folie des grandeurs vous colle de l’urticaire, passez votre chemin, d’autres charmantes bâtisses vous attendent un peu plus loin.
Je pense notamment au château de la Madeleine (Chevreuse), au château de Breteuil (Choisel), à l’abbaye des Vaux de Cernay ou encore au château de Rambouillet qui sont autant de petits trésors devant lesquels vous pourrez vous enthousiasmer.
Si vous cherchez de la surprise et du ravissement, posez de ce pas une option sur la Laiterie de la Reine et la Chaumière aux coquillages, deux monuments extravagants nichés au beau milieu du parc du château de Rambouillet. Quant au château de Breteuil, il vous offre, avec sa cinquantaine de personnages de cire, disposés ici ou là, l’illusion de traverser l’histoire de France en deux papillons de cils. Et comme souvent la magie n’a que très peu de limites, pour ravir petits et grands, huit scènes des plus célèbres contes de Perrault ont été reconstituées dans les dépendances du château. Le Chat Botté, le Petit Chaperon rouge, Cendrillon, Peau d’Âne, le Petit Poucet ou encore Barbe bleue attendent bien sagement de replonger avec vous dans vos livres d’enfant.
Enfin, l’arrivée devant la majestueuse cathédrale de Chartres se fait tout en lumières (enfin d’avril à septembre surtout), histoire de boucler ce premier tiers de l’itinéraire avec une bonne dose de couleurs et de cotillons accrochés à votre guidon.
À croire que Versailles n’est pas toujours où on l’attend !
De Chartres à Alençon : 156 km pour ratiboiser le Perche et vivre l’amour fou
Je vous le dis direct, il s’agit ici de ma partie préférée. Mais alors préférée de chez préférée.
De Frazé à la Gaudaine, en passant par Nogent-le-Rotrou, Rémalard-en-Perche ou encore Mortagne-au-Perche, cette partie de la Véloscénie fut, pour moi, une véritable révélation.
Apprêtez-vous à naviguer sur de petites routes départementales au charme fou, barrées d’un vert intense et d’un bleu ciel soleil.

Vous y croiserez la statue du petit Marcel et un certain nombre de vaches. Peut-être pas exactement les mêmes que celles que j’y ai vues, mais des vaches collées à leurs petits, des vaches qui se grattent l’oreille ou dorment d’un œil mi-clos au beau milieu d’un pré.

Vous y verrez quelques châteaux, aussi. Celui de Frazé et celui de Nogent-le-Rotrou, des châteaux ronds, des châteaux blancs, des châteaux suffisamment charmants pour habiller les collines et leur donner des allures de salles de bal.
Alors oui, le Perche, ça grimpe (un peu), mais bonté divine, quelle beauté !
D’Alençon au Mont-Saint-Michel : 171 km pour atteindre la Normandie
Dernière ligne droite avant d’atteindre le Mont, elle n’en réserve pas moins de bien jolies surprises.
En vrac et pas tout à fait dans le désordre, je vous conseille de :
- Vous extasier quelques minutes (yeux ouverts et bouche fondante) devant l’incroyable château de Carrouges.
- Sentir vos ailes pousser en traversant la longue partie boisée qui débouche sur la station thermale de Bagnoles de l’Orne.
- Taper votre meilleure sieste aux pieds des ruines du château de Domfront (ceci dit, il y avait quelques restos qui n’avaient pas l’air dégueu du tout).

- Oser un petit détour pour aller rendre visite aux cascades (la petite et la grande) de Mortain.
- Attendre sagement le mercredi matin pour déguster une galette saucisse achetée sur le marché de Saint-Hilaire.
- Relever la tête de votre guidon à Pontorson et apercevoir enfin le Mont au loin.
- Traverser la baie, photographier les moutons de pré-salé sous toutes leurs coutures et garer votre vélo aux pieds des remparts pour visiter le Mont à pied.
Véloscénie : 5 petits ou gros trésors à ne surtout pas manquer
Je vous l’ai annoncé en introduction, la Véloscénie est, avec 5 de ses sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, une invitation à (re) découvrir la richesse de notre patrimoine français.
1/ La cathédrale Notre-Dame de Paris
Ah Paris, ses petits bibis et ses grands monuments ! Je vais être brève : immortalisée par les mots de Victor Hugo, la cathédrale Notre-Dame compte parmi les chefs-d’œuvre de l’architecture gothique. Construite entre 1163 et 1345 sur l’île de la Cité, elle a traversé les siècles et a été le témoin privilégié d’événements majeurs de l’histoire de France. Du sacre de Pépin le Bref à celui de Napoléon, en passant par la Révolution française et la célébration de la libération de Paris en août 1944, elle en a vu passer des bouts d’histoire notre Notre-Dame ! Mais au-delà de l’histoire, ce sont aussi ses deux tours majestueuses, sa rosace flamboyante et ses gargouilles légendaires qui font de la cathédrale l’un des monuments les plus visités au monde. Et si l’incendie de 2019 a détruit une partie de sa charpente et de sa célèbre flèche, aujourd’hui, après 5 années de longue restauration, Notre-Dame a enfin rouvert ses portes. Si vous aimez les tourbillons d’émotions, foncez !
Le saviez-vous ? Notre-Dame de Paris est le point zéro de toutes les routes de France. C’est à partir de son parvis que les distances entre Paris et toutes les villes de France sont calculées.
2/ Le château de Versailles
Entre splendeur et grandeur, cette modeste bicoque est l’un des plus grands symboles de la monarchie française et du raffinement architectural du XVIIe siècle. Construit sous la gouverne de Louis XIV, le château de Versailles incarne le pouvoir absolu du Roi-Soleil et devient, jusqu’à la Révolution, le centre politique du royaume de France le jour où, en 1682, Louis XIV décide d’en faire la résidence principale de la cour et du gouvernement. Et dire que toute cette histoire est partie d’un simple pavillon de chasse, d’une petite résidence de campagne de laquelle « un simple gentilhomme ne voudrait pas prendre vanité » selon les termes du maréchal de Bassompierre. Avec ses 2 300 pièces (c’est limite un puzzle, le machin), dont la célèbre Galerie des Glaces, ses somptueux jardins dessinés par Le Nôtre et son domaine immense (800 hectares au bas mot) comprenant le Grand et le Petit Trianon, on peut dire que le projet de Louis XIII a légèrement évolué ! Aujourd’hui, Versailles n’attire pas loin de plusieurs millions de visiteurs chaque année. Bienvenue à la maison !
Le saviez-vous ? Aucune salle de bains n’avait été prévue lors de la construction du château de Versailles au XVIIe siècle. Il faudra attendre le siècle suivant pour voir apparaître des baignoires dans les appartements de la famille royale. Jusque-là, on se débarbouillait le corps à l’aide de linges imbibés d’alcool, persuadés que l’eau chaude véhiculait des maladies. Ça aurait bien plu à certains, cette théorie…
3/ La cathédrale de Chartres
Chef-d’œuvre elle aussi de l’art gothique (décidément, on en a des merveilles !), la cathédrale de Chartres, construite entre 1194 et 1220, est célèbre pour ses vitraux exceptionnels, ses deux flèches asymétriques, sa façade sculptée et son labyrinthe dessiné sur ses pavés. Lieu de pèlerinage incontournable, notamment pour ceux qui souhaitent vénérer la relique du voile de la Vierge, elle a également à cœur de diversifier son offre culturelle en proposant notamment des moments musicaux (tous les jeudis de juillet et d’août) et des visites nocturnes.
Le saviez-vous ? Si vous observez attentivement le sol de la cathédrale de Chartres, vous pourrez peut-être remarquer qu’il est légèrement incliné. Non, cette inclinaison n’est pas le fait d’un architecte/chef de chantier un peu pompette, mais bien d’une volonté de l’époque de faciliter le nettoyage des sols. Et ouais, pas con…
4/ La dentelle d’Alençon
Votre passage à Alençon vous vaudra bien un petit détour par le musée de la dentelle pour approcher de plus près celle que l’on surnomme, depuis 1851, la « reine des dentelles ». Et s’il ne s’agit pas d’un « monument » à proprement parler, ce petit bijou, né d’un savoir-faire d’exception, vaut bien, tout de même, quelques-unes de vos heures d’attention. Non parce que, derrière chaque centimètre carré, il y a parfois jusqu’à 15 heures d’un travail millimétré. Ça fout un peu le vertige, non ? Enfin, notez que ce savoir-faire unique est aujourd’hui préservé et perpétué par l’Atelier national de dentelle et de broderie d’Alençon, rattaché à l’administration du Mobilier national.
Le saviez-vous ? Si la dentelle d’Alençon est aujourd’hui mondialement connue, c’est grâce à la rigueur et la persévérance d’une certaine Marthe de la Perrière, dentellière alençonnaise, qui en 1650 a souhaité perfectionner sa technique et dépasser le point de Venise très en vogue à l’époque. Chapeau Marthe !
5/ Le Mont-Saint-Michel
Petite merveille juchée entre ciel et mer, on ne peut nier que le Mont-Saint-Michel est, lui aussi, l’un des sites les plus emblématiques de France. Classé comme les autres au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce petit bout de rocher fascine par son abbaye majestueuse perchée dessus la mer et caressée par les marées. Fondé au VIIIe siècle en l’honneur de l’archange Saint-Michel, le site est d’abord et avant tout un haut lieu de pèlerinage avant d’être un exploit architectural et le repère de la mère Poulard. Ah au fait, Breton ou Normand, le Mont ?
Le saviez-vous ? Vous vous en doutez, notre bon vieux Mont-Saint-Michel ne date pas d’hier. Mais connaissez-vous la genèse de sa construction ? En réalité, tout a commencé lorsqu’en 708, Aubert, évêque d’Avranches, fait ériger sur le Mont un oratoire en l’honneur de l’archange Saint-Michel. La légende dit que Saint-Michel lui serait apparu trois fois avant qu’il ne se décide enfin à construire cet édifice. Alors je pense qu’on peut saluer (et remercier) la pugnacité de Saint-Michou !

La Véloscénie : comment l’apprivoiser ?
Suivre sa trace
Pour suivre la trace de la Véloscénie, c’est finalement assez fastoche.
L’itinéraire est balisé à 100 % dans les deux sens et il n’y a qu’à suivre les petits panneaux avec le logo. Alors oui, il peut y avoir parfois quelques manquements ici ou là (personne n’est parfait, hein), mais globalement la trace est largement suivable sans avoir recours au GPS. Personnellement, c’est surtout pour cette raison que je choisis d’emprunter les véloroutes. Pas de téléphone, pas de bip-bip ni de mesures chiffrées (enfin sauf celles présentes sur les panneaux). Seulement une disponibilité à toute épreuve pour flâner, observer et se laisser guider.
Mais si vous êtes du genre stressé, rien ne vous empêche de télécharger la trace GPX de l’itinéraire sur votre appli de guidage préférée ou d’investir dans un topoguide (un peu plus lourd à transporter qu’internet, je reconnais) papier.
Enfin, n’hésitez pas à contacter le collectif de la Véloscénie si, au cours de votre voyage, vous relevez certaines anomalies. Un formulaire est disponible en ligne, sur le site de la véloroute, pour vous permettre d’y partager votre expérience (seulement les petits problèmes techniques liés au balisage de l’itinéraire hein, pas la texture de votre cornet pistache vanille, voyons).
Bien dormir
Je vous en ai déjà parlé dans mes articles précédents (cf. celui sur la Vélodyssée ou la Scandibérique), mais la marque Accueil Vélo permet d’identifier tous les hébergements situés à moins de 5 kilomètres de votre itinéraire cyclable.
En sus d’être à proximité quasi immédiate, ces établissements labellisés proposent des services spécifiquement adaptés aux voyageurs à vélo :
- un stationnement sécurisé ;
- un accès à des machines à laver (reconnaissons que sentir bon en voyage à vélo n’est pas un luxe à négliger) ;
- la mise à disposition d’une pompe et d’un kit de réparation ;
- un accueil aux petits oignons et des conseils personnalisés.
Notez qu’en 2023, 154 hébergements Accueil Vélo étaient référencés le long de La Véloscénie.
Oui, mais comment les retrouver me direz-vous ? Là encore, c’est plutôt assez fastoche puisqu’il vous suffit d’utiliser la carte interactive présente sur le site de la Véloscénie. En deux ou trois clics à tout casser, vous pouvez sélectionner la ou les catégories d’hébergements qui vous intéressent et retrouver leurs coordonnées.
Bon à savoir : notez qu’en moyenne, on compte un camping tous les 25 kilomètres sur la Véloscénie alors si vous ne trouvez pas où dormir, c’est que, vraaaaaiment, vous ne faites aucun effort.
Y aller et revenir
Partir, c’est bien. Mais revenir, c’est bien aussi. Et revenir facilement, c’est quand même vachement mieux.
Pour le coup, la Véloscénie n’est pas trop mal lotie puisque plusieurs lignes de train permettent un accès facile au Mont et à certaines villes étapes.
Une carte récapitulative des lignes de train et de leurs conditions d’embarquement des vélos est disponible sur le site de la véloroute (franchement, ils ont fait les choses bien, les copains), mais voici un petit récap des infos que vous y trouverez :
💡Une ligne saisonnière Paris – Pontorson est généralement mise en service du mois d’avril au mois d’octobre. L’embarquement des vélos nécessite une réservation (gratuite).
💡De nombreuses gares se trouvent tout le long de l’itinéraire. Si certaines sont situées à +/- 20 km de l’itinéraire, elles restent néanmoins accessibles par des voies vertes ou des routes balisées. On pense notamment aux gares de Dreux, de Briouze, de Flers, de Vire, de Pontorson ou encore de Dol-de-Bretagne.
💡L’embarquement des vélos diffère selon la ligne de train que vous empruntez :
- À bord d’un TER, il est gratuit, mais peut nécessiter une réservation (pensez à vérifier les conditions d’embarquement au moment de l’achat de votre billet).
- À bord d’un TGV Inoui, l’embarquement des vélos est payant si votre vélo n’est pas démonté (sous réserve de place bien entendu !). Démonté et rangé dans une housse (130x90cm), il sera considéré comme un bagage lambda et vous pourrez alors transporter votre vélo gratuitement.
- À bord d’un TGV OuiGO (à ne pas confondre avec les Trains Classiques OUIGO…), les vélos embarqués doivent obligatoirement être démontés et rangés dans une housse.
💡L’embarquement des vélos est grandement facilité (alléluia !) sur les lignes Caen – Pontorson – Rennes et Caen – Le Mans – Tours par un nombre de places disponibles plus conséquent ainsi que par la présence d’agents disposés à vous aider.
💡Enfin, sachez que, malheureusement, tous les types de vélos ne sont pas acceptés. Les blacklistés sont :
- les tandems ;
- les remorques enfants ou chiens non démontées et non pliées (enfin bon, moi j’ai quand même réussi une fois, hein !) ;
- les tricycles,
- les triporteurs et tout autre vélo un peu trop gros.
La Véloscénie et les chiffres, ça donne quoi ?
Et pour ceux qui aiment les chiffres, la Véloscénie façon table de multiplication, c’est exactement ça :
➡️450 kilomètres entre Paris et Le Mont Saint-Michel
➡️5 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO
➡️3 parcs naturels régionaux
➡️7 à 10 jours de voyage
➡️98 % des portions balisées dans les 2 sens
➡️50 % de pistes cyclables ou de voies vertes
➡️50 % de petites routes partagées
➡️2500 mètres de dénivelé positif sur l’ensemble du tracé
➡️Plusieurs variantes et petites boucles qui viennent rajouter un peu de piment à un itinéraire déjà vraiment sympa.
➡️250 établissements (hébergements, mais pas que) labellisés Accueil Vélo
➡️11 gares et 5 grandes lignes de train desservant des villes étapes
➡️Une dizaine de loueurs spécialisés
➡️Et, enfin, une association de 3 régions et de de 31 collectivités partenaires
Bon voilà, j’ai fait le maximum, les gars ! Et si vous n’êtes pas complètement convaincus, je vous laisse aller faire un tour du côté de mes carnets de route. Le récit de mes quelques jours sur la Véloscénie s’appelle L’échappée belle et il y est surtout question de poésie.
See you. Et bye-bye !
Merci de nous faire voyager… même si ce n’est pas prévu de faire cette route à vélo… je trouve ta lecture toujours plaisante et sincère. Merci du voyage 🚴♀️☀️🐮
Merci d’être toujours au rendez-vous !
Coucou, j’ai une t’ite question. Je n’ai jamais fait de cyclotourisme alors je me demandais comment je peux évaluer le nb de km que je suis capable de faire dans la journée ?
Le mieux, c’est de tester ! Je pense qu’une personne ayant une condition physique « normale » peut largement réaliser 30 à 50 km en une journée. Tu peux déjà essayer par commencer sur un week-end ! Et puis, l’avantage du voyage à vélo, c’est que tu peux réajuster en permanence selon ta forme du moment.
Tiens-moi au courant si un jour tu sautes le pas !