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Dans une société où l’on nous pousse toujours plus à consommer, il n’est pas toujours évident de savoir ce qu’il faut emmener pour un voyage itinérant. Vos sacoches n’étant pas d’une contenance illimitée (j’ai cherché hein, mais je crois bien que Mary Poppins nous a menti), la question de savoir quoi mettre à l’intérieur va forcément se poser. Et vous allez voir, embarquer l’essentiel sans trop se charger peut parfois se révéler être un véritable numéro d’équilibriste. Alors pour vous éviter de vous triturer les méninges jusqu’à frôler l’apoplexie, je vous propose ici-bas, un guide pour le moins exhaustif de tout ce qu’il vous faudra mettre dans vos sacoches pour voyager en toute sérénité. Libre à vous ensuite, d’y ajouter quelques extras, mais je vous préviens, si vous reculez dans les montées, il ne faudra pas venir pleurer !

 

Dans vos sacoches : la garde-robe minimaliste du cycliste

Commençons par le commencement avec la question des vêtements.

Pour ma part, il s’agit de celle sur laquelle je n’ai de cesse de m’améliorer. Aimant bien mon petit confort et ayant toujours peur de manquer, j’ai, à mes débuts, commis l’impair de me laisser prendre au piège du sijamè et de l’aucazou : « au cas où, j’aurais besoin de ça » et « si jamais, il me manque ceci ». Avant chacun de mes voyages, il m’a fallu de longues heures de négociation (pas toujours fructueuses) avec moi-même pour tenter de ne garder que l’essentiel.

Un essentiel qui pourrait se résumer à ceci :

➡️ Deux shorts de sport. Même si les trois quarts du temps, je porte toujours le même (c’est comme ça, on a tous notre petit préféré), il faut bien admettre qu’après la petite lessive du soir et selon la météo, il n’a pas toujours le temps de sécher pour être reporté. Et comme il vaut mieux prévenir que se retrouver les fesses à l’air, en prévoir deux, c’est quand même vachement mieux. Si vous n’avez pas, comme moi, la chance d’avoir trouvé la selle qui correspond parfaitement à votre fessier, je vous conseille de remplacer le short de sport par un cuissard. Cela vous permettra d’éviter les frottements et de minimiser les éventuelles douleurs que peut provoquer un appui prolongé. Attention tout de même, tous les modèles ne se valent pas et mieux vaut opter pour une peau de chamois un peu épaisse et de bonne qualité plutôt que pour le cuissard du cousin tout déformé (le cuissard hein, pas le cousin). Traduction : évitez d’emprunter le cuissard vélo de votre poto Marco.

➡️ Deux tee-shirts ou maillots de vélo respirants. Exit les tee-shirts en coton qui retiennent la transpiration et les odeurs qui vont avec. Bonjour les hauts en mérinos qui sèchent très rapidement (toujours cette histoire de lessive, mais aussi de grosse suée dans les montées) et ont l’avantage d’être aussi légers qu’un nuage de lait dans votre café. 

➡️ Des sous-vêtements en très petite quantité. Côté slibard, on a souvent tendance à mettre le paquet (on la garde, non ?), mais, croyez-moi sur parole, c’est une grossière erreur. Deux ou trois culottes propres suffisent largement (surtout si vous portez un cuissard toute la journée), à condition, évidemment, de les laver régulièrement (entendez par là, tous les soirs, après vous être brossé les dents, mais je ne suis pas votre mère, oh !). Idem pour les paires de chaussettes. Le « petit linge » se lave très facilement, il est donc inutile de s’encombrer. Et puis, je trouve que ça a un peu de gueule, une culotte qui sèche au vent, accrochée sur le guidon. Ne vous privez pas de ce petit bonheur-là !  

Oui, bah, pardon de me donner du mal pour illustrer !

➡️ S’il n’y a qu’ une seule veste à emporter, ce sera celle-ci : la veste de pluie. Notez que si plusieurs modèles sont proposés sur le marché, le mieux reste encore de choisir une veste assez fine pour pouvoir la glisser facilement dans une poche ou dans un sac. Après, évidemment, tout dépend de la saison à laquelle vous partez. Rien ne vous interdit d’opter pour une veste un peu plus épaisse, à condition qu’elle soit le plus respirante possible. De toute façon, de vous à moi, en cas de très grosse pluie, son étanchéité sera très limitée. De fait, oubliez les pantalons de pluie. S’ils sont efficaces sur les trajets courts du quotidien, ils n’ont aucune utilité lorsque vous partez en voyage. Être trempé fait malheureusement partie de l’aventure. Et puis, sauf erreur de ma part, vous n’êtes pas fait de sucre, nom d’une pipe ! 

➡️ Une tenue un peu doudou pour ce que j’appelle « l’après-rouler ». Alors là, je n’ai pas vraiment de conseils à vous donner, car je crois que le confort est une affaire très personnelle. Évidemment, il ne s’agit ni d’emmener avec vous le sweat plaid en pilou-pilou que vous a offert mamie ni votre plus belle tenue de soirée. Juste une tenue dans laquelle vous vous sentez suffisamment à l’aise pour pratiquer toutes sortes d’activités : sauter de train en train, souper (oui, souper, tout à fait) au restaurant, arpenter un musée, ramasser des champignons ou encore enflammer le dancefloor à la soirée karaoké. Vous l’avez compris, il s’agit ici d’une tenue à tout faire, une deuxième peau façon caméléon. Pensez aux pantalons de randonnée et aux doudounes légères et compressibles. Simple. Efficace.  

➡️ Une paire de baskets confortables, pas trop serrées (notez que vos pieds pourront avoir tendance à gonfler durant l’effort), dans laquelle vous pourrez pédaler toute la journée.

 

Aparté : si vous vous posez la question des chaussures avec cales, laissez-moi vous partager mon expérience. Lors de mon tout premier voyage à vélo, j’ai pédalé avec des chaussures de route aux pieds. Étant une habituée du vélo de route, je n’envisageais pas ma pratique du vélo autrement qu’avec des cales dessous les pieds. Je ne vous cache pas que ce ne fût pas l’idée du siècle parce que si sur le vélo tout allait bien, mes déplacements en dehors se trouvaient être quelque peu compliqués. Alors oui, il y a toujours la possibilité de changer de pantoufles chaque fois que l’on descend de son vélo, mais en réalité, la flemme s’invite souvent et l’on se retrouve presque toujours à claquer de la semelle avant. La deuxième option fut d’équiper mon vélo de pédales mixtes (un côté plat vs un côté support de cale) et d’acheter des chaussures de Gravel/VTT avec une cale à la fois plus petite et plus renfoncée que sur mes chaussures de route. J’ai fait toute la Corse avec ces chaussures-là et si je n’ai fondamentalement rien eu à leur reprocher, je préfère aujourd’hui pédaler avec de simples baskets. Je trouve cela beaucoup plus simple de n’avoir qu’une seule et même paire à emmener, car, même si mes chaussures de Gravel sont bien plus confortables que mes chaussures de route, il n’en reste pas moins qu’elles sont inadaptées pour se taper une randonnée. Alors certes, je perds un peu en puissance dans les montées, car je ne peux plus « tirer » sur les pédales, mais finalement, est-ce vraiment si important ?

 

➡️ Une paire de claquettes ou de sandales. Je vais faire plus court : le « claquettes-chaussettes » sera le meilleur outfit de votre année. Point. Rien d’autre à ajouter.

De rien !

➡️ Une casquette ou un bandana pour vous protéger et du soleil et de la transpiration. Par contre, si vous ne voulez pas ressembler à Jean Claude Dusse dans Les Bronzés, oubliez la casquette traditionnelle qui, de vous à moi, n’a franchement pas été conçue pour être portée dessous un casque. Privilégiez plutôt la gapette, un genre de petite casquette ultra mignonne pensée spécialement pour la pratique du vélo et parfaitement compatible avec le port du casque. Perso, j’ai découvert son existence sur le tard, mais aujourd’hui je ne peux plus m’en passer. L’une des marques de référence est évidemment celle créée par Céline Oberlé, mais il en existe plein d’autres et le truc cool, c’est que vous pouvez les collectionner ! 

➡️ Enfin, cerise sur le gâteau ou pompon sur la Garonne : un CASQUE (et quand je sors les majuscules, ça veut dire que c’est important, ok ?) ! Certes, il n’est pas obligatoire, mais franchement avec les casques ultra-légers vendus aujourd’hui sur le marché, vous n’avez absolument aucune excuse pour ne pas en porter.

 

Mais non, voyons, pas ce genre de casque-là !

 

Notez que si vous voyagez par temps frais, il vous faudra, en bas, remplacer le short par un legging (de vélo ou non, c’est selon) doté d’une légère doublure qui vous protégera contre le froid. Pour le haut, la meilleure option reste encore celle de l’oignon !

So sexy !

À savoir, superposer les couches légères pour pouvoir les ajouter ou les enlever à votre guise de manière à réguler votre température corporelle. Ces couches sont généralement au nombre de trois :

  • un tee-shirt respirant qui permet de chasser l’humidité ;
  • une veste isolante qui assure le maintien de votre température corporelle ;
  • une veste imperméable et protectrice pour affronter (pas de panique, ce n’est pas systématique) toutes formes d’intempéries.

Et puis bon, ça paraît évident, mais je le précise quand même, n’oubliez pas d’emporter avec vous une paire de gants, un bonnet ou un bandeau (en matière thermique si possible, le gros bonnet en laine, c’est no way !) et un tour de cou pour vous couvrir les oreilles et vous protéger des courants d’air.   

 

Dans vos sacoches : le nécessaire pour sentir bon dans n’importe quelles conditions

Ce n’est pas parce que l’on décide de voyager de manière minimaliste qu’il faut en oublier certaines règles élémentaires. Alors, à toutes celles et ceux (mais quand même plus tous ceux) qui invoqueront le manque de place pour ne pas avoir à prendre leur brosse à dents, sachez que je vous vois.

Dans l’idéal, voici ce que devrait comporter votre trousse de toilette minimaliste :

  • un savon biodégradable (parce que c’est mieux pour la planète) ;
  • un shampoing solide (moins encombrant à transporter) ;
  • une brosse à dents (le doigt, ça ne compte pas) ;
  • du dentifrice (solide ou non, ça, c’est vous qui voyez) ;
  • du déodorant (par contre, ça, c’est obligé) ;
  • de la crème solaire indice 50 (méfiez-vous des ciels voilés) ;
  • et une serviette en microfibre (moins agréable à l’essuyage, mais tellement plus rapide au séchage).

Côté bobologie et parapharmacie, mes indispensables à moi (mais étant donné que vous n’êtes pas moi, vous pouvez modifier cette liste à loisir, selon vos propres besoins) sont les suivants :

  • un baume à lèvres ;
  • une crème hydratante (je vous assure que le soir, il va falloir bien hydrater votre peau, mais la Biafine peut tout à fait faire double emploi) ;
  • de la Biafine (les coups de soleil sur les oreilles et sur les mains, ça arrive même aux gens bien) ;
  • de la Bepanthène (parce que j’ai beau avoir trouvé la selle de mes rêves, je n’en reste pas moins quelqu’un de sensible) ;
  • du paracétamol ou tout autre comprimé qui y ressemble ;
  • des Boules Quies ;
  • une pince à épiler ;
  • et une cup menstruelle.  

 

Que faut-il mettre dans ses sacoches vélo pour se faire un nid douillet ? 

Si vous prévoyez de partir en complète autonomie, il vous faudra emmener de quoi bivouaquer confortablement. Niveau matériel, voici ce que je peux vous conseiller :

⛺ Une tente, si possible autoportante. Et c’est un détail plus important qu’il n’y paraît ! Pas hyper bien renseignée, je n’ai découvert qu’après coup (je veux dire, après achat) que ce type de tente existait. Résultat ? J’ai aujourd’hui une tente hyper quali mais qui ne tient debout que si je lui plante des sardines aux quatre bouts. Sans rire, l’avantage d’une autoportante (avec des arceaux qui se croisent), c’est que vous pouvez la poser sur n’importe quelle surface : dure, pas dure, bitumée ou graminée. Niveau références, je vois souvent la MSR, mais il paraît que celle de Decat est bien aussi. 

⛺ Un tarp pour celles et ceux qui préfèrent ne pas s’encombrer du poids d’une tente. Le tarp est une espèce de triangle en toile étanche que l’on suspend au-dessus de sa couche pour éviter de se faire tremper pendant la nuit.   

⛺ Un duvet adapté à la météo. Perso, j’ai choisi d’y mettre le prix. Et même s’il n’est pas autant compressible que je l’avais imaginé, il est si confort et si douillet qu’aujourd’hui, j’aurais du mal à en changer.

⛺ Un matelas gonflable. Il paraît que celui vendu par Decathlon n’est pas mal du tout ! J’aime beaucoup celui de la marque Vaude, mais je dois bien avouer qu’après deux ans de bons et loyaux services, il a commencé l’été dernier à manifester quelques signes de faiblesse. Je suis un peu deg.   

⛺ Un oreiller (gonflable lui aussi). 

⛺ Une lampe frontale pour cuisiner quand il fait sombre et aller faire pipi la nuit.

 

Dans vos sacoches vélo : de quoi grignoter et préparer de délicieux petits-déjeuners

À moins que vous n’ayez prévu de manger matin, midi et soir au restaurant (bande de petits chenapans), votre autonomie passera également par une certaine indépendance alimentaire.

Si vous souhaitez cuisiner, pensez donc à vous munir d’un réchaud, d’une popote, d’un couteau et d’un couvert multifonction. La tambouille n’étant pas vraiment l’une de mes activités préférées, personnellement, je me contente d’un équipement ultra sommaire qui me permet surtout de me bricoler des pâtes, des œufs durs, de la ratatouille en boîte et de réchauffer mon thé. Cependant, je sais qu’il existe des réchauds 2.0 ultra-légers qui permettent de chauffer l’eau en un temps absolument record. À creuser !

Pour ce qui est de la nourriture en elle-même, loin de moi l’idée de vous dicter votre conduite. N’étant ni chef étoilé (cf. deux lignes plus haut) ni diététicienne ni spécialiste de l’alimentation sportive, je peux seulement vous partager quelques-unes de mes astuces pour éviter l’hypo.

Déjà, sachez que, de ce que j’ai pu constater sur moi-même, si la sensation de faim est très présente les deux ou trois premiers jours, elle finit par s’estomper au fil du temps. J’imagine que cela est simplement dû au fait que le corps s’habitue progressivement d’être toute la journée en mouvement. Je grignote, en effet, davantage au début qu’à la fin du voyage. Et, en termes de petits encas, ça donne à peu près ça :  

🍔 Des snacks énergétiques du genre fruits secs, barres céréales, compotes à boire, etc. Notez que, en été, il vaut mieux éviter tout ce qui est à base de chocolat. On le sait hein, mais on le tente toujours, avouez. Bon bah, pour l’avoir testé plusieurs fois, c’est à chaque fois (et sans surprise) une vraie cata !

Vous, dans quelques mois, sur le bord d’une petite route.

🍔 Des œufs durs, ça marche plutôt bien.

🍔 Des Babybels, aussi (allez savoir pourquoi, mais il se trouve que ça se conserve plutôt bien).

🍔 Des mini saucissons quelquefois.

🍔 J’aimerais vous dire que je mange aussi des crudités, des carottes, des concombres frais et puis aussi quelques radis, mais en voyage, je crois bien que je n’aime que le gras !

Enfin, il va sans dire que vous devrez vous hydrater correctement. Deux bidons me semblent être le minimum syndical côté boisson. À remplir dès que vous en aurez l’occasion (astuce de tout voyageur en galère : pensez aux cimetières).

 

Dans vos sacoches ou à côté : tout ce qu’il faut pour votre vélo

Parce que durant ces quelques jours à pédaler, votre vélo sera votre meilleur allié, lui aussi aura besoin d’être équipé. Pensez donc à lui prendre ses petites affaires pour qu’il puisse vous accompagner jusqu’à votre point d’arrivée.

Voici l’indispensable non négociable :

  • ✅ un multi outil vélo, quelques rustines, des démonte-pneus et une à deux chambres à air ;
  • ✅ une petite pompe à main (ou à pied, il en existe des mini) ;
Vous, dans quelques mois, sur le bord d’une petite route.
  • ✅ un antivol (un petit ou un gros, à vous de juger) ;
  • ✅ des serflex
  • ✅ un éclairage de qualité (préférez ceux se rechargeant) et quelques éléments réfléchissants ;
  • ✅ un GPS ou un support téléphone pour vous laisser guider.

À noter : d’aucuns utilisent des outils de réparation bien plus sophistiqués que ceux précédemment cités (genre un dérive-chaîne, une patte de dérailleur, des maillons de chaîne, un extracteur de rayon, etc.). Ne sachant pas m’en servir, j’ai décidé de m’en passer et je touche du bois, pour le moment, ce genre de matériel ne m’a jamais fait défaut. Mais bon, il suffit que je vous dise ça pour que, bingo, il m’arrive des bricoles sur mon prochain voyage vélo.

 

Dans vos sacoches vélo : un petit plus et plusieurs objets bonus

Vous pensiez en avoir terminé avec le remplissage de vos sacoches ?

Que nenni, il me reste à vous parler de quelques objets bonus que vous pouvez glisser ici ou là entre vos cinq paires de chaussettes (oui, je suis sûre que vous ne respecterez pas les consignes) et votre pyjama :

  • ✅ des lunettes de soleil (un modèle classique fera l’affaire) ;
  • ✅ des gants sans doigts (perso, je n’en porte jamais parce que je trouve que ça tient chaud et que ça sent très vite mauvais, mais si vous craignez pour le confort de vos appuis, allez-y) ;
  • ✅ un petit carnet et un stylo pour noter quelques souvenirs ;
  • ✅ un livre ou mieux une liseuse pour lire avant de dormir ;
  • ✅ une batterie externe ou un chargeur solaire (5000 mA, c’est bien, mais 10 000, c’est mieux).

 

Organiser ses sacoches pour éviter de bringuebaler

Une fois tout votre matériel étalé sur votre plancher, reste à savoir comment l’organiser à l’intérieur de vos sacoches. Pour éviter de vous mélanger, pensez à bien identifier le contenu de chacun de vos bagages. Être méthodique et ranger vos petites affaires dans une sacoche dédiée vous aidera à y voir plus clair. Pour une meilleure organisation, il est possible d’utiliser des sacs étanches qui vous permettront non seulement de protéger vos effets, mais également de savoir exactement où trouver ce que vous cherchez !

Si vous disposez de sacoches arrière ET avant, pensez à répartir le poids de manière intelligente. Cela vous garantira un meilleur équilibre. De fait, privilégiez l’équilibrage suivant :

  • 💡les trucs lourds plutôt en bas et à l’arrière ;
  • 💡le matériel de bricolage au milieu (sacoche de cadre) ;
  • 💡le plus léger (sac de couchage ou vêtements) à l’avant ;
  • 💡le nécessaire à garder sous la main (papiers, encas, appareil photo) au guidon.

Enfin, avant de partir : testez ! En gros, chargez vos sacoches ou à peu près et faites quelques petites sorties ici ou là pour vous habituer au poids et vérifier que vous n’avez rien oublié. Et si vos sacoches ne sont pas remplies jusqu’à ras bord, c’est bien aussi. Ce n’est pas parce que vous avez de la place que vous devez vous charger comme un mulet. La légèreté a du bon, vous verrez.

BREF ! Vous l’aurez compris, on a tellement, dans notre quotidien, pris l’habitude de tout avoir à portée de main que n’emmener que l’essentiel n’est pas toujours aisé. Cela demande de se questionner sur ses besoins, de s’alléger de certaines peurs et surtout de se faire confiance. Alors oui, c’est difficile, mais c’est aussi un sacré chouette apprentissage que de se délester du superflu. Et puis je vais vous dire un truc, je n’ai jamais été aussi heureuse que durant ces deux mois d’été où j’ai traversé la France et fait le tour de la Corse avec trois fois rien dans mes valises. Aujourd’hui, chaque fois qu’un truc me fait envie, je me souviens de cette escapade et je me dis ceci : Sandra, est-ce que fondamentalement, cet objet va éclairer ta vie ? Je vous laisse réfléchir à la réponse…

PS : si vous ne savez pas vers quelles sacoches vous orienter, allez donc lire mon article dédié !

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